LA CONFESSION
LE PARDON
Signe de la bonté de Dieu
La démarche de pénitence et de réconciliation personnelle avec Dieu permet au croyant de renouer librement avec lui une relation rompue ou blessée par le péché, par l’intermédiaire du prêtre agissant au nom du Christ.
« Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis.
Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (Jn 20,22-23)
La rémission des péchés
L’Eglise n’a jamais douté qu’elle tenait là une mission essentielle: transmettre concrètement, jusqu’à la fin des temps, la bonté de Dieu, sa miséricorde pour les hommes. Dès qu’un homme se reconnaitra pécheur; le pardon lui sera offert, puisé à la grâce infinie du Christ Sauveur. Quelle mission ! Jusqu’où pardonner ? Comment s’y prendre ?
Le concile de Vatican II a été bien inspiré en renouvelant le vocabulaire : désormais, on parle plutôt de »Réconciliation » que de « Pénitence ». En effet, plusieurs appellations désignent ce Sacrement. Le catéchisme de l’Eglise Catholique en mentionne jusqu’à cinq. Conversion, pénitence, confession, pardon et réconciliation.
Le terme, de « pénitence », longtemps utilisé dans la tradition occidentale, est chargé du sentiment de regret, de peine, de douleur qui en dépend, comme une punition. Mais alors que la notion de « conversion » ouvre sur Dieu et le futur en invitant celui qui demande le sacrement à dépasser ses erreurs, la notion de « pénitence » risque, elle, de créer des sentiments de honte ou d’humiliation pour le mal commis d’où des œuvres de pénitence pour être libéré de la peine méritée.
Or de ces cinq appellations, la « conversion » est la moins utilisée alors qu’elle est la plus appropriée puisqu’elle désigne le retour en arrière, le désir de retrouver et reprendre la bonne direction à la suite du Seigneur ; c’est le sens profond de l’appel : « Convertissez-vous! » (Mt 3,2 ; 4,17).
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